Ce
sont principalement les déséquilibres planétaires entraînés par les
technologies qui font prendre conscience de l'influence des activités
humaines sur les facteurs environnementaux dont l'espèce humaine dépend
pour sa survie.
Ainsi est fait un lien entre l'émission de dioxyde de carbone
provenant de certaines activités humaines (utilisation de
combustibles fossiles, déforestation, urbanisation) et le
réchauffement de la planète, la fonte des glaces et l'augmentation du
niveau des mers.
De même l'amincissement de la couche protectrice du rayonnement solaire que constitue la couche d'ozone est mis en relation avec le rejets dechlorofluorocarbures (CFC) utilisés principalement dans l'industrie du froid, les bombes aérosols, l'industrie électronique, les mousses synthétiques et les agents extincteurs.
Le déboisement massif des grandes forêts tropicales comme l'Amazonie
inquiète les spécialistes qui les considèrent comme les "poumons de la
planète", des réservoirs de
biodiversité et des régulateurs climatiques.
Par ailleurs, la stérilisation des sols entraînée par les pratiques agricoles moderne interroge sur les capacités des Hommes à nourrir durablement et sainement les populations. De nombreux signaux d'alarme s'allument sur tous les continents à travers la voix d'individus engagés comme l'environnementaliste Jean-Marie Pelt ou l'écologiste René Dumont, à travers différents mouvements écologistes comme l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, WWF ou Greenpeace, ou à travers des documentaires comme celui auquel participe l'économiste François Partant «Au nom du progrès » (1975-1976).
Un bilan est dressé lors du sommet de la Terre sur l'environnement qui se tient à Rio de Janeiro en juin 1992. Un constat est fait. Le modèle de développement dominant n'est pas viable à long terme d'un point de vue écologique. Il est à repenser, en cherchant à inclure davantage les activités humaines dans l'écologie planétaire.
De tout temps les Hommes ont cherché à valoriser leur créativité et les ressources à leur disposition pour rendre leur vie plus facile, plus agréable et source d'épanouissement. Enthousiasmés comme Voltaire, riche homme d'affaires issu de la noblesse et philosophe du dix-huitième siècle, par les progrès attendus du «formidable âge de fer » qui s’annonçait, les Hommes ont cru que les avancées technologiques allaient faire le bonheur des gens.
Ce fut le cas en partie. Mais, avec le temps, aux répercutions négatives sur l'environnement sont venus s'ajouter des problèmes socio-économiques, mettant en évidence que ce modèle de développement acquis dans les pays d'économie de marché (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord, Japon et sud-est asiatique, Australie et Nouvelle-Zélande) et recherché dans les pays en voie de développement n'était pas non plus viable à long terme d'un point de vue humain.
En effet, il a créé pour ceux qui l'adoptent un mode de vie source de mal-être à différents niveaux: santé avec les maladies de civilisation comme le cancer, le diabète, l'obésité, les maladies cardio-vasculaires, ou encore les maladies auto-immunes telles que le SIDA; affectif avec la dislocation des familles, la rupture des liens entre générations; psychique avec le stress et ses répercutions nerveuses et mentales; avec une conséquence symptomatique, la baisse de la fécondité par le non désir de se reproduire et des difficultés ou incapacités à enfanter.
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