Créés à l'origine par des enfants du baby boom de l'après-guerre, regroupés dans ce qui sera appelé les mouvements hippies aux États-Unis et de mai 68 en France, ces lieux de vie sont une réponse alternative concrète au mode de vie de la société de consommation généré par les générations précédentes et dans les valeurs desquelles ces jeunes adultes, imprégnés d'autres valeurs culturelles et potentialités de l'existence, ne se retrouvent pas.
Dans ces lieux de vie, bien souvent communautaires, les personnes ont le sentiment que leur vie leur appartient toute entière. Elle n'est plus dictée par une quelconque autorité de convention sociale, politique ou militaire. Elle est dictée par leur conscience individuelle qui sait que l'important n'est pas l'avoir mais l'être à travers le faire. Ainsi construire sa maison, produire sa nourriture, cultiver son bien-être physique et psychique, devient un art de vivre en soi.
Si les mouvements hippies étaient en quête du sens de l'existence et de nouvelles spiritualités, les mouvements écologistes qui ont suivi ont axé leur recherche pratique sur une vie proche de la Nature et sur les techniques à développer pour pouvoir faire soi-même tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne.
Nous avons vécu plusieurs mois dans des écovillages australiens, y
découvrant l'auto-construction, les aspects communautaires de la vie
que leurs résidents se sont donnée, comme l'entretien des espaces "sans
chien ni chat" afin de favoriser la venue et l'observation de la faune
sauvage.
à Kookaburra Park - Gingin, découverte des kangoroos
Nous avons également fait du camping sur un lieu de festival Folk annuel près de Macay au nord du Queensland, y partageant la vie des communautaires y résidant : séances de Yoga, jonglage, temps de baignade à la rivière, soirées musicales.
Wintermoon - lieu du Wintermoon Festival
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